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Le 24 juillet 2020, le ministre de la santé fait part de son inquiétude face à la la hausse du coronavirus à travers un communiqué. Il souligne une circulation de la maladie en nette augmentation avec un R effectif à 1,3.

En France, le nombre de contamination de la COVID ne cesse d’augmenter.  Dans son communiqué, la DGS souligne « La circulation du virus est en forte progression… ». Celui-ci appelle  au respect des gestes barrières et au dépistage.

Le milieu professionnel n’est pas épargné par cette prolifération. 1/4 des nouvelles contaminations (24%) a lieu sur le lieu de travail. Depuis, le 9 mai, on comptabilise 182 cluster en entreprise. Ces taux préoccupants poussent la ministre du travail Elisabeth Borne à remodeler le protocole national de déconfinement qui se substitut  à la version du 24 juin dernier, aux 90 guides et fiches métiers co-élaborés par le ministère du travail, les autorités sanitaires, les branches professionnelles et les partenaires sociaux.

Faisons le point sur les principales évolutions du nouveau protocole national de déconfinement.  Ce nouveau protocole sera appliqué à partir du 1er septembre

Le nouveau protocole national de déconfinement

Le Port obligatoire du masque

Pour assurer « la reprise » et « éviter une deuxième vague », la ministre du travail Elisabeth Borne impose le port du masque dans les entreprises. Tous les espaces fermés de l’entreprise sont concernés, excepté les bureaux individuels, non partagés. Ainsi, dans les lieux tels que, les salles de réunion, couloirs, vestiaires, mais également les opens space, le port du masque est obligatoire.

Néanmoins, pour les activités dont le port du masque pourrait être contraignant, « l’obligation pourrait faire l’objet d’une dérogation » explique Elisabeth Borne sur Europe 1. Celle-ci poursuit en disant que le non-respect de cette règle sera considéré comme une « faute professionnelle » et rappelle que des établissements se sont vus fermés pour cause de non-respect des gestes barrières. Certains ont même reçu des verbalisations.

La nomination d’un référent Covid

Dans toutes les entreprises, un référent COVID-19 doit être nominé.  Son rôle consiste à veiller au respect de l’ensemble des gestes barrières et autres protocoles mises en place dans l’entreprise. (=reconfinement possible?comment poursuivre son activité sans s’inquiéter)Dans les petites structures, le rôle peut être assuré par les collaborateurs. C’est à dire les dirigeants, un membre de l’équipe dirigeante, un membre du CSE…

La mise en place du télétravail

Le télétravail est fortement recommandé pour diminuer la prolifération de la COVID.19 dans le milieu professionnel. Selon la ministre de la santé Elisabeth Borne, « il faut mettre en place le télétravail chaque fois que c’est possible dans les zones de circulation active du virus ».

Depuis le passage au stade 3 de l’épidémie, le télétravail devient la solution adéquate pour les postes qui le permettent. Dans le cas ou, le télétravail est impossible au vu de l’activité de l’entreprise, l’employeur est tenu de garantir la sécurité des salariés. Et pour cela,  l’employeur doit repenser l’organisation du travail.

Le nettoyage des locaux

La transmission du virus à partir de surface souillée par des gouttelettes du coronavirus n’a pas été prouvée. Mais ce n’est pas pour autant qu’elle doit être exclue. Ainsi, dans le nouveau protocole, plusieurs recommandations sont faites concernant le nettoyage des locaux:

  • Ventiler et aérer les lieux de travail: Pour limiter la concentration de la maladie dans l’air ambiante, les espaces clos doivent être régulièrement aérer. Et ce, sans la présence des personnes
  • Nettoyer et désinfecter régulièrement les objets, surfaces, les espaces extérieurs ainsi que les sols

Et vous, comment se passe la mise en place de ces mesures?

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